mercredi 12 novembre 2008

Aux enchères….RD Congo

La grande Braderie à la manière des congolais. La machandise est peu commode. Du droit de l'homme, à la protection des populations civiles, en passant par le respect de l'intégrité territoriale sans oublier l'intangibilité des frontières, la gamme est variée, et la liste pas exhaustive. Aujourd'hui s'ajoute le conflit armé. Le conflit à l’Est de la RD Congo ressemble plus à une marchandise vendue aux enchères. Malgré les sommets, les rencontres nationales comme "Amani", internationales et autres pressions exercées sur les belligérants, rien ne dissuade la détermination du CNDP d’une part, et des FARDC de l’autre. Face à la qualité du produit, on lance les enchères, la mise est doublée et la victoire reviendra au plus offrant.
Certaines questions demeurent. Comment un mouvement peut-il en arriver à défier une armée nationale, et sur plusieurs fronts, et aussi menacer une organisation régionale qui tenterait de prêter main forte aux FARDC ? Il doit y avoir quelque chose, et de quelle nature ? D'où vient ce mouvement, et depuis quand existe - t - il? Personne ne le sait ou ne veut le savoir. Les spéculations peuvent aller bon train, et dans tous les sens. L’actualité en est nourrie.
Je pense plutôt à un proverbe africain dont j’ignore l’énoncé exact et le pays d'origine. L’idée est la suivante : « si un aveugle menace de te lapider, sache qu’il a une pierre sous ses pieds. » Et si un individu ou un mouvement de combattants défie quiconque oserait soutenir la RDC, qu’y a t-il sous ses pieds ?
L’avenir nous le dévoilera en son temps.

Petit tour dans la presse

L'explosion ce mercredi, dans une résidence universitaire à Montpellier a fait sept blessés dont deux graves. Elle s'est produite vers 04h20 dans une chambre de la résidence universitaire du Triolet, son origine inconnu faisant, d'après les pompiers et des services de police.yahoo
Quatre Palestiniens armés( des résistants du mouvement islamiste Hamas) ont été tués ce mercredi dans un accrochage avec des soldats israéliens dans le sud de la bande de Gaza, ont indiqué des sources militaires israéliennes et médicales palestiniennes. Leur corps ont été transférés à l'hôpital Nasser à Khan Younès", a déclaré à l'AFP Mouawiya Hassanein, chef des services d'urgence à Gaza. L'accrochage s'est produit dans le secteur de Qarara, près de la ville de Khan Younès, non loin de la clôture de la sécurité entre la bande de Gaza et Israël. le monde.fr
Les ex-otages Français libérés par les sont Combattants de la Liberté de Bakassi (Bakassi Freedon fighters, BFF) sont arrivés ce mercredi en bonne santé d'après les médecins qui les ont consultés. D'après le gouvernement Camerounais qui a négocié leur libération aucune contrepartie n'a été versée. A en croire des sources concordantes, citées par l'AFP, le gouvernement camerounais aurait accepté de relâcher treize prisonniers contre les otages.le figaro.fr
Jusqu'à présent Yaoundé dément toutefois toute contrepartie. «Nous sommes sûrs qu'il n'y a pas eu de marchandage et pas de rançon», insistait encore cmercredi matin l'ambassadeur camerounais à Paris. Dès mardi, le Quai d'Orsay soulignait ne pas avoir versé de d'argent. «Les dix marins ont été libérés grâce à «des discussions entre les autorités du Cameroun et les ravisseurs. Il n'y a pas eu d'opération», expliquait-on au ministère des Affaires Etrangères.
A deux jours de son congrès, le PS est suspendu à la décision de Ségolène Royal de briguer ou non la succession de François Hollande. La probabilité de sa candidature au poste de premier secrétaire du PS ne cesse de grandir.yahoo
Les voies de la SNCF à nouveau saboté, malgré la garde à vue hier de dix personnes soupçonnés dans le sabotage de ligne de trains du week qui ont causé des perturbations de trafic.La voie de chemin de fer Caen-Tours a été sabotée hier avec des plaques de béton près d'Alençon, sans que cela n'entraîne d'accident, a-t-on appris auprès de la SNCF et de la justice.le figaro.fr
La RDC, comme dans la jungle, et les hommes armés font la loi.
Les soldats de l'armée congolaise qui ont perpétré hier des pillages dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) seront "châtiés", a affirmé aujourd'hui le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.le figaro
Dans le Monde.fr, le conflit armé au Congo reste au point mort depuis le 10 novembre dernier.
Congo : loyalistes et rebelles menacent de reprendre les combats. le monde.fr
Un premier préfet noir nommé en France: Pierre N'Gahane, d'origine camerounaise, a été nommé préfet aujourd'hui en conseil des ministres, devenant ainsi le premier préfet noir de France, a indiqué la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, interrogée par la presse à l'Elysée.le figaro.fr

mardi 11 novembre 2008

Les hommes forts de la RDC.


L'Est de la République Démocratique du Congo est en feu! La guerre a repris. Est-ce le langage des armes qui se comprend le mieux, ou bien, par insuffisance d'arguments, les gens font encore preuve de leur incapacité à faire usage de la parole pour convaincre et se faire entendre?

Au Nord Kivu,
Les troupes du CNDP de Laurent Nkunda affrontent les militaires de l'armée loyaliste, les FARDC. Quelle information pour alimenter les journaux de par le monde? Comme de vrais stars, les images de ces combats passent en boucle sur des télévisions étrangères. La population est en fuite:des familles des déplacés, avec des colis et fardeaux soit sur la tête, soit au dos; des femmes portant des enfants et des hommes avec des bagages sur les vélos! Ce sont des images des réfugiés qui se succèdent, contrastant avec celles des populations américaines dont une partie fête la victoire de Obama, tandis que l'autre digère la défaite de Joe. Les stations radio reviennent sur cette guerre et diffusent les prises de position des "hommes forts" qui s'entretuent et dictent la loi, leur loi. Comme cela peut être passionnant de continuer à tuer, faire couler le sang, refuser de respecter la vie! Cela peut -il paraître humain ou inhumain? Je ne crois pas en l'humanité de la tuerie. je suppose que les hommes ne soient pas créés pour s'entretuer. Bref, pendant ce conflit, au nom qui de la protection d'une minorité, qui du pouvoir, qui d'autres intérêts inavoués, des innocents meurent, des femmes sont violées, des villes détruites, des hôpitaux pillés, etc.
Qu'est ce qui pourrait justifier ces morts? Tous les moyens étant bons pour atteindre ses objectifs, peut-on parvenir à ses finalités sans faire couler le sang? Doit-on être violent verbalement? Peut-on discuter sans en arriver aux mains?
Peut-être qu'il est plus facile de prendre les armes, ou le langage des armes est mieux compris que tout autre.
Ne pouvons-nous pas nous attaquer directement à la personne cible, celle que nous considèrons comme source de notre malheur ou de nos frustrations au lieu de nous attaquer à des personnes sans défense et sans armes. Voilà que le peu qui reste de l'époque coloniale se réduit en cendre.
A quand la fin de la guerre? A quand l'avénement de la démocratie dans ce pays pourtant "démocratique" comme son nom l'indique?
Pendant que les civiles meurent, les hommes forts qui décident à leur placent se livrent à la guerre. Demain, ce boureaux d'aujourd'hui demanderont aux frères et soeurs de leurs victimes de leur accorder leurs voies pour les hisser au pouvoir! Quel sadisme!
Les tueries cesseront un jour, quand on aura appris à vivre dans le respect des principes et des normes; quand on sera convaincu du caractère sacré de la vie qu'il faut respecter, pas seulement la mienne, mais aussi celle de l'autre, quelles que soient son origine éthnique et la couleur de sa peau; quand on sera convaincu de la nécessité de gagner par les arguments qui laissent vivre son adversaire, au lieu de recourir à la force qui est l'arme des faibles. Les forts, ce sont ceux qui construisent, qui créent et offrent des solutions aux humains. Ceux qui détruisent, tuent et pillent, la nuit comme le jour, sont des faibles!

mercredi 5 novembre 2008

Vote des motions au PS, les sondages placent Bertrand Délanoë en tête, mais rien n’est garantie pour tous.

Jeudi, de 17 à 22 heures, 235.000 adhérents présents sur les listes du parti socialistes votent pour les motions des textes d'orientation politique en vue du congrès de Reims, qui aura lieu du 14 au 16 novembre.20minutes.fr


Dans un sondage réalisé par l'institut LH2 pour nouvelobs.com, jeudi 4 novembre, Bertrand Delanoë reste favori pour le poste de Premier secrétaire du PS à deux semaines du Congrès de Reims.
Il a par ailleurs souhaité, mardi 4 novembre, que "dès jeudi soir", jour du vote sur les motions en vue du congrès de Reims, l'une d'entre les motions arrive "très nettement en tête" pour "structurer politiquement le rassemblement".tempsreel.nouvelobs.com
Delanoë reste le préféré des sympathisants socialistes. À moins d'une semaine du vote des militants pour les motions, il distance largement ses rivaux dans les pronostics des sympathisants socialistes. Selon le dernier sondage OpinionWay Le Figaro-LCI, ils sont 50 % à estimer que Bertrand Delanoë sera élu premier secrétaire du PS à l'issue de congrès de Reims.lefigaro.fr


Martine Aubry, en lice pour la conquête du PS au congrès de Reims, a affirmé dimanche qu'à l'issue du vote des militants jeudi, il ne fallait "pas seulement arriver en tête" mais "être capable de rassembler sur une ligne politique".
Delanoë, Ségolène Royal et Martine Aubry, sont parvenus à convaincre un nombre quasi-identique de premiers secrétaires fédéraux : 34 pour le maire de Paris, 29 pour l'ex-candidate à l'élection présidentielle, 28 pour la maire de Lille.france24.com




Benoît Hamon, candidat à la succession de François Hollande, a appelé les militants socialistes "au vrai vote utile" pour le congrès de Reims à la mi-novembre, celui pour la motion "Un monde d'avance" qui remettra le PS "au coeur de la gauche".
france24.com

Devant les risques d’abstention, Ségolène Royal est inquiète. «Je sais que nombreux sont les militants qui ne peuvent pas payer deux années de cotisations pour venir voter» le 6 novembre affirme t-elle.
Bertrand Delanoë, candidat déclaré au poste de premier secrétaire du PS, continue sur le thème entonné depuis ce week-end par lui-même et ses partisans: il faut arriver en tête, et largement.liberation.fr


Concernant les motions du PS en lice pour le congrès de Reims, Patrick Devedjian secrétaire général de l'UMP a estimé, que "A, B, C, D, E... on n'y comprend rien".
"Ce qu'on aimerait savoir pour l'avenir de notre pays, c'est qu'est-ce qui les différencie, qu'est-ce qu'ils proposent de concret, de différend, face à la crise", a ajouté Patrick Devedjian sur I-télé.tempsreel.nouvelobs.com
"C'est bien le drame des socialistes: non seulement ils n'ont pas de projet mais ils n'ont personne pour incarner une ambition présidentielle", estime par ailleurs le secrétaire général de l'UMP dans un entretien à Libération lundi.

Certains observateurs ne trouvent pas de différence entre les différentes motions.
A Reims, assistera t-on à un débat d’idée ou combat des chefs ?
http://radiofrance-podcast.net/podcast/rss_10777.xml

La bataille interne dans la perspective de la présidentielle de 2012 a déjà démarré au Parti socialiste, avec une Ségolène Royal et un Bertrand Delanoë montant nettement en puissance, et un Dominique Strauss-Kahn en embuscade, à six mois du Congrès du parti.

Le député socialiste Laurent Fabius a regretté lundi sur LCI que le débat au PS avant le congrès prenne des allures de "pugilat", et souhaité "qu'on en revienne au débat".france24.com
Lien
Invité lundi du Talk Orange-Le Figaro, Julien Dray, qui supporte la motion de Ségolène Royal, avait déjà minimisé les écarts: «Personne n’est aujourd’hui en situation de dire qu’il a gagné ou qu’il va gagner, ou encore qu’il va être en tête».
Pour J. Dray, ces motions se ressemblent étrangement (on pourrait même finir par croire qu’elles sont toutes issues du même parti !) Ensuite, les lacunes de l’une se comblent assez naturellement avec la complémentarité des autres.tempsreel.nouvelobs.com

Chacune des motions béneficie du soutien de certains membres du parti.
«Courage, clarté, créativité» motions de Bertrand Delanoë est soutenu par l'actuel premier secrétaire, François Hollande, Pierre Moscovici, ancien ministre du gouvernement Jospin, et le président du groupe parlementaire et maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault. On y retrouve également des jospinistes «historiques», comme Daniel Vaillant, ou Jean Glavany.20minutes.fr

Les avis restent partagés sur chacune des motions.
Arnaud Montebourg juge que son ancien partenaire dans le renouvellement du parti Pierre Moscovici a fait "le plus mauvais choix" en ralliant la motion défendue par Bertrand Delanoë. Il la qualifie de "motion Hollande bis, c'est-à-dire la direction avec ses échecs actuels". lepoint.fr
Le député Jean-Christophe Cambadélis, signataire de la motion de Martine Aubry pour le 75e congrès du PS, a reproché mardi au premier secrétaire François Hollande de faire aux socialistes "comme à chaque congrès, le coup de la peur et de la défiance".

François Hollande a affirmé mardi, une fois de plus, dans Le Parisien que "pour que le congrès de Reims soit clair et limpide, une motion doit nettement se détacher et un vainqueur être proclamé.lexpress.frLien
A ce congrès, les patrons de fédération ont déjà choisi, mais il n'est pas sûr que les militants les suivent. Trois motions dans un mouchoir : c'est le scénario catastrophe envisagé par tous les responsables socialistes quand on leur demande leur pronostic sur l'issue du vote des militants, organisé dans les 3 200 sections du PS, jeudi 6 novembre.lemonde.fr

Après le vote de motions, les dirigeants socialistes se retrouveront une semaine plus tard, à Reims, pour tenter de bâtir une majorité. Et ce n'est que dans un troisième temps, le 20 novembre, que l'on élira le premier secrétaire. Rien n'oblige à le choisir parmi les chefs de file des motions A, B, C, D, E et F. On peut piocher dans J, comme Julien Dray, à défaut de O, comme Obama.lemonde.fr

Entre les candidats les relations varient du chaud au froid, des déclarations d’amour à la guerre ouverte.

A Paris, sourires, accolade et mots aimables, mais chacun pour soi pour le moment: le maire de Lille, Martine Aubry, a accueilli jeudi dans sa ville son homologue parisien, Bertrand Delanoë, sans que rien n'augure d'un rapprochement entre ces deux amis de Lionel Jospin, en compétition pour la direction du PS.lepost.fr

A Lille, Bertrand Delanoë et Martine Aubry ont affiché une complicité toute relative, à l'heure où tous les courants comptent leurs troupes au sein du Parti socialiste en vue du congrès de novembre qui doit renouveler sa direction.tempsreel.nouvelobs.com
A 48 heures du vote des militants socialistes pour le congrès de Reims, Bertrand Delanoë a répliqué directement mardi soir à Ségolène Royal en assumant pleinement le modèle social-démocrate, jugé "périmé" par sa concurrente.

Barack Obama 44e président des Etats-Unis

Election américaine :Barack Obama élu, la presse de ce mercredi qualifie son élection d’historique. Elle revient aussi sur certains temps fort qui ont marqué sont premier discours.

"Barack Obama, 47 ans, est désormais le 44e président des Etats-Unis et le 4 novembre 2008 fera date dans l'histoire du pays. Il était juste après 5 heures, heure de Paris, lorsque les médias américains ont annoncé la victoire du candidat démocrate face à John McCain. Le sénateur de l'Illinois devient ainsi le premier président noir des Etats-Unis;" rapporte le monde.fr.
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/11/05/etats-unis-le-decompte-des-voix-a-commence_1114831_829254.html#xtor=RSS-3210

"A 47 ans, le démocrate est ainsi devenu le premier Noir élu président des Etats-Unis." indique le nouvel observateur.
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/la_presidentielle_americaine_2008/20081104.OBS9444/le_taux_de_participation_est_sans_precedent_dans_les_et.html?idfx=RSS_notr.


"Les Etats-Unis n'ont pas manqué leur rendez-vous avec l'histoire.
Le sénateur démocrate devient le premier homme noir à gagner la Maison-Blanche." précise le figaro. http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/05/01017-20081105ARTFIG00437-barack-obama-elu-president-des-etats-unis-.php

Les mots pour qualifier cette victoire ne manquent pas. « Obama remporte une victoire écrasante…. ». http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/obama-remporte-une-victoire-ecrasante_167040.html?xtor=RSS-123


Dans 20 minutes.fr, Joe Smallhoover, président des démocrates en France, réagit à la victoire écrasante de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis. Avec la victoire de Barack Obama: «On est entré dans l'ère post-raciale, un cap est franchi». Il précise que avec la victoire de Barack Obama, un des problèmes fondamentaux de la démocratie américaine, le racisme et l'esclavage, vient d'être résolu… » http://www.20minutes.fr/ Victoire de Barack Obama: «On est entré dans l'ère post-raciale, un cap est franchi»

Pour la libre Belgique, cette victoire est une première. « Le démocrate Barack a remporté mardi une
historique et écrasante sur son adversaire républicain John McCain ». http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/227934/victoire-ecrasante-de-barack-obama-premier-president-noir-des-etats-unis.html?gclid=CPPSl_3a3ZYCFRyB1QodoE933Q.

Elle est historique non pas à cause des qualités du candidat élu, plutôt en réfence à la couleur de sa peau. Plusieurs journaux et sites en ont fait référence. « C’est le premier noir ; le candidat démocrate noir, etc. »

Dans le figaro, on peut lire : " Le sénateur démocrate devient le premier homme noir à gagner la Maison-Blanche. » http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/05/01017-20081105ARTFIG00437-barack-obama-elu-president-des-etats-unis-.php

Pour le 44e président des Etats unis, sa victoire prouve à suffisance la capacité du peuple américain de passer outre la couleur de la peau.

"Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons fait aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique", a
M. Obama, à l'occasion de son premier discours, précise le figaro. http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/05/01017-20081105ARTFIG00437-barack-obama-elu-president-des-etats-unis-.php



Pour Barack Obama, les Etats offrent la possiblité d’accomplir ses rêves. "Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères fondateurs est toujours vivant, qui doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir", a-t-il fait valoir. http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/la_presidentielle_americaine_2008/20081104.OBS9444/le_taux_de_participation_est_sans_precedent_dans_les_et.html?idfx=RSS_notr.


S’adressant à la foule, il a déclaré : "Notre Union peut être parfaite". " Barack Obama a rendu hommage à son John McCain, son rival malheureux : "Notre vie s'est retrouvée améliorée par les sacrifices qu'il a faits". http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/la_presidentielle_americaine_2008/20081104.OBS9444/le_taux_de_participation_est_sans_precedent_dans_les_et.html?idfx=RSS_notr.

John McCain a rapidement reconnu sa défaite et félicité son rival.
http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/05/01017-20081105ARTFIG00437-barack-obama-elu-president-des-etats-unis-.php
John McCain a reconnu sa défaite, indiquant à ses partisans, rassemblés à Phoenix (Arizona, sud-ouest) avoir envoyé un message de félicitation à Barack Obama…. Des sifflets ont accueilli ces paroles. «Cet échec est le mien pas le vôtre. J’aurais souhaité que le réLiensultat soit différent», a dit le sénateur de l’Arizona, accompagné de sa femme Cindy et de sa colistière Sarah Palin.
http://www.liberation.fr/monde/0101167158-obama-prend-de-l-avance

«Le peuple américain a parlé, et il a parlé clairement», a ajouté le sénateur âgé de 72 aLienns. «Je reconnais la signification particulière qu’elle a pour les Noirs américains, la fierté qui doit être la leur ce soir». http://www.liberation.fr/monde/0101167158-obama-prend-de-l-avance

Face à une élection qualifiée d’histoirique, le pays de l’oncle Sam a retenu l’attention de plus d’un média. « REGARDEZ - Barack Obama devient le 44e président des Etats-Unis », indique le point.http://www.lepoint.fr/presidentielle-americaine/en-direct-regardez-barack-obama-devient-le-44e-president-des/1585/0/288772.

Alors que « L’histoire s’invite à la Maison Blanche… Le plus dur pour Obama : ne pas décevoir. » Ses électeurs auront donc choisi de ne retenir qu’un message: celui du «changement» promis par Obama. http://www.liberation.fr/monde/0101167182-le-plus-dur-pour-obama-ne-pas-decevoir?xtor=RSS-450
Ce changement évoquerait la rupture pronaît par le président Françcais Nicolas sarkozy pendant son élection.
Avec cette élection, « Le candidat démocrate a non seulement battu John McCain, il obtient aussi plus de 50 mandats de grands électeurs de plus que la majorité. Il sera appuyé par une majorité renforcée au Congrès. » :
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/obama-remporte-une-victoire-ecrasante_167040.html?xtor=RSS-123

Les messages de félicitations ne se sont pas faits attendre.
La présidence française de l'Union européenne (PFUE) a adressé ses "plus chaleureuses félicitations" à Barack Obama, qui vient d'être élu président américain, et a déclaré que l'UE était prête à "travailler étroitement" avec lui dans un esprit de "confiance mutuelle et de dialogue" : http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/05/content_755894.htm

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a salué la victoire Barack Obama le qualifiant d'"un homme attaché au dialogue".
Son adresse :"J'adresse mes plus chaleureuses et très amicales félicitations au sénateur Barack Obama pour son élection à la présidence des Etats-Unis d'Amérique et lui souhaite le plus grand succès pour son action future à la tête de son pays", a affirmé M. Kouchner, dans un communiqué. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37503237@7-40,0.html




vendredi 26 septembre 2008

Yandi ve, Yandi kaka, Yandi mosi me Kuenda

Il est 01h03, à Paris. Ce 26 septembre, j'ai appris dans la soirée la démission du Premier ministre congolais de la République Démocratique du Congo.
Une démission qui soulage une certaine opinion. "Il était temps qu'il dépose le tablier, parce que nous n'avons rien vu comme réalisation sur terrain", argumente t-on pour la défense.

A voir l'environnement politique, il n'est pas facile de faire passer des idées et de les mettre en application. L'alliance du premier ministre semblait être motivée par le soucis d'influencer le pouvoir de l'intérieur. Où en sommes nous? Les alliances ne suffisent pas pour faire évoluer la démocratie d'une part et le vécu quotidien des congolais d'autre part.

Une autre tendance dira, le Premier ministre n'avait pas toutes les marges de manœuvre et ne disposait pas des moyens de sa politique. Alors, pourquoi avoir attendu tout ce temps? Est-ce une fuite en avant, à l'approche des dates face aux 5 chantiers?
Peut-être que l'on espère en des jours meilleurs, ou à un éventuel dénouement de la situation.
dans une certaine mesure, cela n'a pas était possible pour le chef du gouvernement.

L'expérience du premier a-t-elle était placée à rude épreuve? Mais, l'argument soutenu par les défenseurs de l'alliance était que: la sagesse, mise aux côtés de la jeunesse apporterait des résultats pour le développement de la RDC.

Dans les mileiux Kinois, Yandi ve, entendez : pas celui là. C'est ainsi que l'on désignait le premier ministre démissionnaire. Les querelles intestines ont fini par avoir raison sur la patience du chef de l'exécutif congolais. S'il en avait;yandi me kuenda.

Mais pourquoi avoir attendu pendant tout ce temps avant de déposer sa démission?
Aujourd'hui, c'est au tour de Yandi ve, de dire, munu ve. Pas moi. A qui reviendra ce siège? Qui l'occupera? Donnera t-on encore une autre chance aux alliances politiciennes?
Je crois que pour une certaine frange de la population, c'est la démonstration du désespoir que vivait déjà des congolais, qui dans le silence, d'autres dans l'agitation avec des marches et autres mouvements de contestation.
A quel sein les congolais peuvent se vouer? Et quel avenir pour ce beau pays tiraillé par des guerres?
L'avenir nous le dira.
Yandi ve, me kuenda ka yandi.Lui même qui sanctionnait le départ de certaines personnes du gouvernement s'en va.
Pour quel résultat et pour quel bilan?
D'autres langues se délient en disant que, l'homme de Limete avait bien vu. Comme si l'histoire lui donnera toujours raison. Et là encore, les fait le confirme.
Sont-ils fanatiques? C'est possible. Mais, regardons les faits en face, et assumons nos choix. Et en politique, assumons nos actes. Plusieurs milliers des congolais espèrent en ce pays et en son développement.

Entre le Congo et le Congolais, qui vaincra?
La victoire de plusieurs vaut mieux que celle d'un individu. Je pense. Mais, l'impulsion d'un peuple peut partir d'une personne. Voilà le sens de l'espoir des congolais en leurs dirigeants. Du moins pour ceux qui continuent a en avoir. Beaucoup d'entre eux n'espèrent plus en rien.
L'espoir fait vivre dit-on. Allez, courage! Rdc en marche et pas en marge.

mardi 26 août 2008

Bien dans sa peau

C’est étrange de se sentir étranger ?

A Lille depuis quelques mois, je me sens de plus en plus chez moi. Pendant les séjours à Lorient et à Montpellier, j’avais hâte d'y retrouver ma chambre à la cité universitaire. Un chez moi. Je me suis surpris à penser à ce logement avec la sensation de me sentir en terre familière. Mes pensées emportées je ne sais où, je crois que les esprits de ma terre natale ont franchi les obstacles du temps et de la distance pour parvenir jusqu’à Lille et me donner ainsi des attaches dans cette ville. Est ce pour autant que je deviens Lillois ? C’est une autre paire de manche. Un proverbe de mon Congo natal dit : ce n’est parce qu’un morceau de bois reste longtemps dans l’eau, qu’il se transformera en crocodile. Sourire aux lèvres, je suis à Lille dans ces rues je retrouve mes repères d’il y a à peine deux mois. Et la vie est belle.

Alors dansez maintenant!

Bilan de la RDC aux jeux olympiques.

Tard la nuit dans les rues de Lille, je tombe sur deux jeunes gens. Ils me semblent ne pas être de cette terre. Je les surprends en discussion. Ils parlent des 29e jeux olympiques de Pekin. J’y prête l’oreille. Ils ne se mettent pas d’accord sur les performances de la RDCongo.

- Mais ce pays RDC n’avait même pas 10 athlètes !

- Pourquoi avoir plusieurs athlètes, répond l’autre. C’est un choix.

- Pas du tout, ils ont été nul. Même pas une médaille ?

- C’est quoi les médailles sans la participation. Ces cordes qui pendent aux cous avec une plaquette ?

- Les Chinois en ont raflé une centaine et les américains aussi.

- Et puis quoi encore ? D’autres pays n’en ont reçu qu’une. Pas très loin de la RDC. Et pourquoi vouloir que la RDC, remporte aussi des médailles ? Elle n’en a pas et n’en veut pas.

- Faux-fuyants mon cher, ce pays est incapable, voilà la vérité.

- C’est ce que tu crois. Retiens que son drapeau a flotté dans le ciel Chinois.

J’abandonne ces inconnus de la nuit. Après une bonne heure de marche, je reviens sur terre.
Une fiction

samedi 9 août 2008

Comme à la Foire d'autres temps


Nostalgie de la FIKIN

Le 38e festival interceltique, ce sont les conférences, les concerts en plein air ou en salle. C’est aussi le parc d’attraction. On y trouve des auto tamponneuses, des jeux vidéo, des motos qui redonnent l’impression d’être dans une vraie compétition. Il y a des casinos et le bateau pirate qui draine du monde. Pour se tourner la tête et se donner un peu de frayeur, les festivaliers vont à la chenille. Le jour, le parc ne produit pas le même effet que la nuit. Les jeux de lumières clignotent. Lorsque le bateau pirate monte à la verticale, on entend des cris.
Loin des jeux électroniques, il y a des vendeurs de peluches. On y achète un petit animal ou une poupée. Un autre stand propose des canards en plastique qui font la ronde dans un bassin.

Une petite fatigue ? Des bancs permettent de se reposer.
Et voici un homme-automate, peint en gris. Ses mouvements ressemblent à ceux des marionnettes vendeur des jouets de canards qui font la ronde dans un bassin. Il pousse des petits cris. Il siffle. De sa bouche ne sont aucune parole. C’est un monde de rêve. Dès qu’il est temps de partir, les enfants protestent.

Et la musique ! Une musique qui vient de toutes parts autour de ce parc en plein milieu de la place Jules-Ferry. Des bars lancent la musique à fond pour le bonheur de leurs clients. Lorsqu’il n’y a pas un DJ, c’est un groupe qui se produit. Et c’est encore de la musique.

Il y a des dizaines d’années, mon pays la République Démocratique du Congo disposait d’une foire internationale où une grande gamme de jeux, des chenilles et des auto-tamponneuses attiraient les vacanciers.
Lors des premiers pillages de 1991, tout a été détruit. Dans cet espace vide se construit petit à petit des pavillons. Avec les jeux, le rêve a disparu.

En Chine comme au Congo, l’identité culturelle en phase d’extinction!

Une Chinoise s'inquiète.

Le 38e festival interceltique célèbre l’identité culturelle. Cette année le Pays de Galles est à l’honneur. Les costumes et instruments de musique font revivre les cultures celtiques. Par comparaison, Chi s’attriste de ce que devient son pays. Cette étudiante chinoise assiste au festival avec un double regard : celui du journaliste qui observe les faits, les spectacles et autres activités culturelles, mais aussi celui d’une Chinoise qui regrette la perte de son identité. « Je me demande si aujourd’hui les Chinois ont une identité culturelle » s’interroge- t-elle avec chagrin. « Nous avons perdu notre identité culturelle, surtout dans les grandes villes ». Face à l’évolution technologique, Chi trouve que la Chine est plus portée vers les innovations, les nouveautés au détriment de sa culture. Dans la plupart des spectacles, il faut de plus de l’innovation.
Avant de se lancer dans le journalisme, elle a travaillé en Chine dans l’organisation des festivals. « Dans mon pays, lorsqu’il y a un festival, il ne faut pas présenter aux gens leur culture, plutôt chercher quelque chose de nouveau qui puisse les attirer et les impressionner. Sinon personne ne viendra » explique-t-elle avec amertume.
Chi regrette que le peu de festival chinois aient perdu de leur côté festif. Des festivals qui ne durent d’ailleurs que deux heures.
L’ambiance du Festival interceltique la rend aussi amère. Cette ambiance où les festivaliers parlent avec des inconnus et font la fête est difficile à trouver dans son pays. « Ici il y a de l’ambiance, les gens se parlent, ils sont venus pour s’amuser. Dans mon pays, il faut chercher comment créer l’ambiance pour que les gens se sentent à l’aise, se parlent. En Chine, les gens ne se parlent plus du tout ». Chi, craint une disparition prochaine de la culture chinoise et de ses traits spécifiques. « On voit des photos sur la Chine, mais ce n’est pas la culture chinoise. » précise t-elle. « Et ce n’est pas parce qu’on se photographie en France qu’on présente la culture française. Ce n’est pas parce que des photos présentent la Chine que l’on est en face de la culture chinoise. ». Chi est de plus en plus attristée de constater qu’en Chine, « les conservatoires ne s’intéressent pas à la musique chinoise. Ils ne s’intéressent pas à cette musique comme élément culturel, plutôt parce les étrangers l’apprécient ».
Ce festival aura laissé en Chi le goût amer de sa Chine en perte de vitesse culturelle face à l’avancée technologique qui repousse davantage le passé vers les oubliettes. Sentiment partagé également par beaucoup d’Africains qui sentent que l’Afrique est en phase de perte de ses repères culturels. En République Démocratique du Congo par exemple, très peu de jeunes s’intéressent à leur origines.

Malgré les mêmes pas de danse est-on différent

On y danse ensemble au même pas

En marge du festival, des cours de danses sont organisés. Objectif : apprendre aux néophytes comment exécuter quelques pas. Début des cours avec les danses bretonnes. Très vite sur la piste je retrouve mes repères. J’ai droit à une vidéo gratuite. La demoiselle qui m’avait filmé me dira qu’elle avait apprécié notre duo. Voilà pourquoi elle nous avait filmé. Comme si il était étrange qu’un Noir apprenne à danser breton. Une fois de plus, je suis le seul noir sur la piste à apprendre la danse. Une dame de ma couleur nous observait. Au fait, j’ai eu la même réaction à Kinshasa, le jour où j’ai vu un blanc danser le « ndombolo » congolais.

La fièvre du départ


Dans moins de 24h je quitte Lorient, emportant avec moi une image du 38e festival interceltique, pas du tout de la ville. Mais ce sont des moments de folie, de plaisir, de bonheur, de travail effréné à longueur des journées des soirées et de nuits.
J'ai rencontré des gens, parlé quelques mots en espagnol, appris des pas de danse que je perdrai forcement d'ici peu. Pour ce qui du festival, je partagerai avec vous quelques textes mis en ligne sur le blog que nous avons créé pour ce festival, l'adresse est : esjaufil.wordpress.com .Mais vous n'avez pas manqué grand chose à proprement parler. Seulement, c'est un autre regard de la vie et de la culture des autres qui peut influencer notre pensée et notre perception de certaines réalités congolaises. laissez - moi partager avec vous quelques photos de ce festival.
Au plaisir.

mardi 5 août 2008

"Viva, viva galitia"

On se défonce à fond...

Le 38ème festival interceltique présente deux visages de la place Jules-Ferry
Un visage de nuit et un autre de jour
A 10 heures, la ville qui s'est endormie dans un flot de danses et de bière se réveille avec une gueule de bois. Le coiffeur prend soin de son client. Pas d'autres en attente comme d"habitude
Après avoir bu, cette sensation de non gout dans la bouche avec cette lourdeur à ne pas se décider à démarrer la journée. Même le parc d'attraction.
Les enfants viennent au parc accompagnés de leurs parents. Ils font la grasse matinée.
Par terre, 100 mètres plus loin, une bande de cinq jeunes ébouriffés, visiblement souls et paumés font la manche dans une rue où les passants sont absents.
Ils tuent l'ennui à coups de cigarettes, à raison d'une tige pour cinq toutes les vingt minutes.
Il aura fallu parcourir deux cents mètres pour rencontrer le premier marchand de gâteaux., chocolats et kouignettes.
A 10heures passées, il fait plutôt lève-tôt dans cet environnement de ville morte.
En fait, la ville reprend des forces pour traverser une autre nuit de folie. Car depuis le début du festival, les gens vivent comme des chauve-souris.

Quels contrastes ! La veille et jusque tôt ce matin, les festivaliers se bousculaient. La circulation dense, les musiques à fond, et danses à volonté, danses bretonne ses rondes ou danses plus métissées avec des touches rock, rap ou jazz.

Après le passage de la tornade festivalière, la vie reprend doucement. Les bureaux de l’hôtel de police sont ouvert. Mais, le palais de congrès reçois déjà ses premiers venus, ils se dirigent vers l’auditorium pour le master class ( séance d’information et de pratique musicale). Les festivaliers attendent le temps de force pour une nouvelle journée. « Le festival est long et populaire. » Ce qui fait penser à une phrase de feu le président de la République Démocratique du Congo Laurent Désiré Kabila qui déclara face à l’agression étrangère, « la guerre sera longue est populaire ».

Au pays des celtes, comme eux

Jacques le Congolais a dansé breton.

Au quatrième jour du 38e festival interceltique, l’espace Bretagne a vibré au rythme de sa musique.
Sur le podium, le groupe Arvest se produit. Quatre personnes sur scène pour un bonheur débordant. Des centaines de personnes sur la piste de danse pour faire des rondes de Loudéac, des gavottes, des cercles circassiens et tant d’autres. Je ne tiens plus sur mes jambes. J’observe ceux qui dansent et compte leurs pas en fonction de la musique. Au Congo dans la danse, le comptage n’existe pas, ce sont les mouvements qui importent. Et lorsqu’on danse, l’idéal est de danser comme les artistes dans leurs clips. Sur la piste, je crois être confondu aux autres danseurs, parce que dans une certaine mesure nous lançons les même pas.
Je croise des regards. Certains sont stupéfaits, d’autres restent discrets. On y va pour la ronde et la gavotte. Une dame ne se retient pas et demande : « Vous avez appris à danser où ? Vous avez suivi des cours de danse ? ». Je lui dis que mes premières leçons de danse bretonne n’ont qu’une dizaine de minutes. Elle continue, « Mais les Noirs ont le rythme dans le sang. Si tu veux apprendre, viens demain salle Carnot, il y a des cours de danse. ».
J'accepte le rendez-vous, par curiosité et pour la découverte.
Que dirait ma mère si elle apprenait que je fréquentait une école de danse ?
Dans mon pays, pas moins d’une dizaine de danses voient le jour chaque année. Et je les connaît toutes, sans avoir suivi des cours.

Et voilà Jacques Matand au pays des Celtes ! Et là, il faut danser comme eux.
Les uns m’accordent leur attention, me parlent et cherchent à savoir d’où je viens. Les autres m’encouragent lorsque je m’arrête sur la piste pendant que les pas changent.

C’est là que j’ai senti la couleur de ma peau. Elle est noire. Elle se distingue sur cette piste pleine des peaux blanches. Nous sommes différents. Mais dansons les mêmes danses.

Au cours de danse..

En marge du festival, des cours de danses sont organisés. Objectif : apprendre aux néophytes comment exécuter quelques pas. Début des cours avec les danses bretonnes. Très vite sur la piste je retrouve mes repères. J’ai droit à une vidéo gratuite. La demoiselle qui m’avait filmé me dira qu’elle avait apprécié notre duo. Voilà pourquoi elle nous avait filmé. Comme si il était étrange qu’un Noir apprenne à danser breton. Encore une fois de plus, je suis le seul noir sur la piste à apprendre la danse. Une dame de ma couleur nous observait. Au fait, j’ai eu la même réaction à Kinshasa, le jour où j’ai vu un blanc danser le « ndombolo » congolais.

lundi 4 août 2008

L’âge n’a pas d’importance face à sa star

Une grand-mère a du mal à tenir en place

Pendant que je circulais dans le centre où se déroule le 38è festival interceltique de Lorient, je me retrouve autour d’une table avec une grand-mère en compagnie de ses deux filles. Nous assistons au spectacle que présente Bran, un groupe venu de Prague en République Tchèque. La grand mère a du mal à tenir en place. Une de ses filles lui lance « maman arrête, tu vas te faire remarquer. » . Une autre ajoute : « maman a le coup de foudre et elle risque bien de choses… ». Nous rions tous autour de la table.

Elle apprécie sans tenir compte de ses enfants qui l’appelle au retenu. Rien à faire, elle se retourne vers moi et me dis : « tu sais, je l’aime ce musicien. Il est bon. ». « Maman l’aime plus que Jhonny H. »ajoute une des filles. La grand mère l’admet. Elle me dis que le mois prochain elle fêtera ses 75 ans, elle devrait s’offrir les CD du groupe dédicacés.
Comme cadeau anticipé, je lui fais une photo pour immortaliser ce jour. Devant sa star préférée, ou une personne qu’on aime, on a parfois du mal à tenir en place. C’est le bonheur de cet instant qui l’emporte.

Comme les celtes

Au pays des celtes, je n'est pas pu m'offrir leurs costumes et autres parrures celtiques. En fait, même présent pendant quelques jours dans cette ville où les peuples celtes se rencontrent, je profite de ce temps pour immortaliser mon passage avec quelques festivaliers en costume de parade.Et je dis que le congo Kinshasa, de part sa richesse culturelle a quelques choses à présenter et à offrir dans le concert des nations. Prenons le peuple Luba, les Kubas, les Pendes, les Tetelas, les Kanyoks, et autres qui se réunissent pendant trois jours de spectacles. Les danses, les rituels et les éléments qui font la diffférence entre ces peuples présentés sans prétention aucune. Je m'imagine que ce sera magnifique, à l'exemple de ce que je vois à Lorient. A Lorient, on assiste à des spectacles. C'est la fête certes. Mais c'est aussi un portail, un mirroir, un média par lequel on se fait connaître; et cela permet aux autres de nous percevoir.

Je parie que les gouvernements provinciaux de la RDC pensent aussi à revaloriser les cultures des peuples de leurs provinces respectives.
La diversité culturelle est un atout dont nous devons être fier. Mais c'est pas un élément de discrimation entre les peuples. Et je suis convaincu que chaque culture détient des valeurs et des belles chose à faire valoir.

Séjour à Lorient


38è Festival Interceltique de Lorient.

Depuis vendredi 1er août, je suis à Lorient pour assister au 38è Festival Interceltique de Lorient. Interceltique, et bien c'est la rencontre des peuples qui viennent des horizons différents, mais qui partagent des longues années de cultures communes. C'est un lien invisible, immatériel, mais dont la fibre d'attachement rassemble des milliers de personnes. Les rues sont constamment prises d'assaut. Les festivaliers sont là pour s'amuser et s'offrir des parties de plaisir.

Malgré la pluie, rien ne gâche la fête.

Le dimanche 3 août à Lorient, il n'a pas cessé de pleuvoir. Comme si de rien n'était, les festival s'est poursuivi. Un tour rue Jules-Ferry permet de s’en rendre compte. Les bars sont occupés par des festivaliers qui consomment et suivent la musique. Les personnes qui viennent au festival se protègent de la pluie : imperméables, parapluies et bonnets sont de sortie. Bien protégés, les enfants dans leurs poussettes profitent eux aussi de la fête. Tous les âges ont représentés. Jeunes, adultes et grands-parents sont de la fête.
Des groupes des danseurs se forment devant les bars. Ils exécutent des pas de gavotte, de dañs round et autres danses bretonnes. Ces danseurs réalisent des figures et des formes devant le podium. Ils encouragent les musiciens, les applaudissent à la fin de chansons et airs de musiques. Au bonheur des festivaliers, des groupes de musiques rivalisent devant différents bars.

Par endroits, les sièges trempés par l’eau sont abandonnés. La détermination des festivaliers ne me laisse pas indifférent. Elle me fait penser au Congo Kinshasa. Dans ce pays, la pluie n’est pas la bienvenue. Lorsqu’il pleut, tout est perturbé, au pire ça s’arrête. Les transports en commun deviennent difficiles à trouver. Certaines rues sont impraticables, noyées sous l’eau ou la boue. D'autres rues deviennent impraticables par peur de mettre les pieds sur des raccordements des cables électriques à nus. Chacun se réfugie chez soi ou s’offre une dose de sommeil.

jeudi 24 juillet 2008

L'Europe en Couleur


Les rêves de l'Europe.

Beaucoup des jeunes gens dans mon pays la RDC, rêvent de l'Europe. En tout une bonne partie, d'entre eux, après les études envisagent venir vivre en Europe. Quoi de plus de plus normal que quelqu'un puisse avoir l'idée de vivre sous d'autres cieux. Seulement, la plupart n'ont pas des bonnes informations en leur disposition. Avant de quitter le pays, ils passent leur temps à suivre des films, où cet continent est présenté sous ses plus beau jours, des belles images d'un monde parfait. Certes l'occident a une longueur d'avance sur beaucoup des pays africains. Longueur d'avance pour certains, le vocabulaire est faible. Vulgairement quelq'un dira, l'homme blanc est très avancé. C'est vrai sur plusieurs aspects. Mais, une fois arrivé en Europe, la réalité est différente. Beaucoup se rendent compte que, la vie n'est pas facile. Elle est dure partout. Et pour vivre, il faut travailler. Heureusement que les artistes savent peindre les réalités sociales avec des notes, des harmonies, qui traduisent parfois avec humour des dures réalités. Dans une chanson du groupe ivoirien Magic System que j'écoute souvent, je me rend compte des réalités de l'Europe en y étant depuis quelque temps. Prenons, un extrait de cette chanson: ...on quitte chez avec beaucoup d'argent, arrivé là bas ça devient petit..., c'est marrant parce que dans la suite ces ivoiriens disent, Dieu les voit. Le bon Dieu, n'y est pour rien. Les sociétés sont différentes avec de modes de vie différents. C'est pourtant vrai vu la différence de pouvoir d'achat d'un Congolais et celui d'un Français par exemple. Mais on n'y pense pas trop. Beaucoup vivent difficilement, mais cachent cet aspect de la vie quotidienne, pour continuer à entretenir des faux éspoirs dans les têtes de plus jeunes restés au pays. Au Congo, les artistes musiciens ont aussi leur part de responsabilité dans cette histoire. Avec les pieds sur terre et un peu de réalisme, les choses peuvent beaucoup changer. Les couleurs que l'on admirent de loin perdent de leurs qualités, et la vie redevient en Noir en Blanc, donc réelle.

mardi 22 juillet 2008

République démocratique du Congo.

C'est quoi la démocratique? au fait la démocratie?

Un garçon demande à son père après avoir entendu parler de la RDC aux informations, c’est quoi la République Démocratique du Congo ? Et la réponse, qui est venue, c’est un pays de l’Afrique centrale aux dimensions continentales. Ce pays partage ses frontières avec neuf autres pays limitrophes. Et pourquoi démocratique ? Mais la réponse juste n’arrive pas aux lèvres du père. Et le jeune homme enchaîne, il est démocratique parce qu’il partage ses frontières avec beaucoup d’autres pays. Ce n’est pas du tout cela réagit le père. Et bien tentons de donner une réponse. Démocratique parce que, c’est le nom choisi par cet Etat. Trop simpliste comme réponse. Et bien il faut savoir aussi que la RDC est un pays aux ressources naturelles énormes, scandaleusement riches en minerais, en faune et flore. Ah bon papa, « c’est peut être pour cela qu’il est démocratique. »Au père de rectifier. Ce n’est pas pour cette raison qu’un pays devrait être considéré comme étant démocratique ou pas. Une démocratie ne saurait se résoudre à la richesse du sol et du sous-sol.

« Quand est ce qu’on peut dire qu’un pays est démocratique », relance le gamin?
D’accord, temporise le père. Il argumente à nouveau. La RD Congo, serait démocratique de par sa diversité culturelle. Les ethnologues y ont recensé plus de 450 dialectes, sans parler des tribus. Le père se frotte les mains, un peu soulagé de voir son garçon le laisser en paix.
Cependant, il n’est pas apaisé de ses réponses. Il continue ses réflexions. Eureka, s’écrit le père. J’ai trouvé, la RD Congo est démocratique parce qu’elle différente du Congo Brazzaville voisin. Avec cette différence, pas de confusion possible entre ces deux états.
De surcroît, sa démocratie est bien affichée dans son nom, République Démocratique du Congo. Dans les milieux de Kinshasa sa capitale, on parle de RDC « eloko ya makasi », entendez ; RDC quelque chose de fort.

Oh là là, l’on risque de perdre de vue qu’il y a quelques années, à l’époque du pouvoir de Laurent Désiré Kabila, un artiste présentait par une chanson son sens de la démocratie. Il disait, « pouvoir au peuple, pouvoir pour le peuple et pouvoir par le peuple.» C’est le vrai sens de la démocratie ? Est-ce ce qui est vécu dans ce pays, insiste l’enfant. Le Papa débordé va lâcher en disant, fiston, tu as ton sens de la démocratie, moi le mien.

La RDC changera.

Train en marche.

Géographiquement éloigné de la RD Congo, affectivement le lien est toujours aussi fort. Un bon matin de la semaine passée, j’apprends par les médias congolais que le président Joseph Kabila séjourne en France. Quelle bonne idée de le savoir sur le sol Français, de voir comment les services publics de ce pays sont organisés de l’aéroport, aux autoroutes, sans parler des bus et métros. Quel bonheur de savoir le chef de l’état Congolais effectuer son déplacement alors que les matériels pour les travaux de 5 chantiers sont déjà arrivés à Kinshasa. Je crois que ce matériel permettra la réalisation des travaux à la hauteur de ce grand pays, plus grand que la France et la Belgique; Pays aux dimensions continentales. Mais, je me demande si certaines de nos autorités ont déjà visité certains pays développés ? Et pourquoi les choses ne bougent pas trop dans ce Congo. Le transport dans mon pays est un casse-tête sans parler du manger, et de la scolarisation des enfants.
Il y a près de 8 ans, j’apprends qu’à Rennes, le métro n’existait pas. Aujourd’hui c’est une réalité. Est- ce que toutes ces réalisations ne sont pas possibles en RDC. Est ce que l’appropriation des 5 chantiers du Chef de l’état pourra apporter des changements considérables dans le vécu des Congolais ? N’empêche, je suis content de voir déjà sous des beaux jours les changements notables que connaîtra ce pays, qui sera légué à la postérité, comme le dis bien un passage du « débout congolais » notre hymne national.

jeudi 17 juillet 2008

A suivre

Avant qu'on ne se lance dans l'aventure avec vous de notre hymne national, je viens d'apprendre comment s'amuser un peu plus avec les mots tirés des journaux. pas du tout surprenant, parce que dans mon pays en RDC, il y a des gens qui viennent chaque matin, devant ce que l'oin pourrait appeller kiosque à journaux. sans lire l'intégralité des articles, ils se mettent à émettre des commentaires qui vont dans tous les sens. mais comment cela arrive? c'est l'esprit créateur qui leur donne ces connexions mentales dirai-je. Et bien place à la spéculation en partant des simples titres, ou bien l'extrait d'un article. voilà. Au fait, dans ma promotion, aujourd'hui nous venons d'apprendre un concept: médias fictions. je ne voudrais pas me faire prendre dans l'usage de l'article, le ou la? je coupe court, médias fictions, à chacun son article. Et bien, je disais que à partir des titres d'un journal, des extraits des titres d'un articles ou des articles de journaux différents, on peut s'amuser. les résultats de ce jeudi, les voici articles
à lire, c'est pas vrai, c'est de la fiction. Les titres et textes de départs en italiques

L’avenir du pédégé de la société Générale

Experts et passionnés de : oreilles pour échapper au vacarme des feux tirés par son père. Plus tard, c’est grâce au spectacle monté par celui-ci autour des Fleurs du mal de Baudelaire, qu’il découvre la dimension artistique de cette activité. Avant de pratiquer lui-même, il suit le cours de formation d’artificier. « C’est un média fédérateur par lequel on touche plusieurs classes de la société et qui permet de transmettre des idées », assure Joseph Couturier, auteur, il y a deux ans, d’un spectacle sur l’environnement.

Tension diplomatique et militaire entre Moscou et Tbilissi au sujet de l’Abkhazie

Des chercheurs américains ont localisé l’endroit, dans le cerveau, où réside le sarcasme : il s’agit de la cinquième circonvolution temporale (parahippocampal gyrus). Curieusement, ce point ne se situe pas dans l’hémisphère gauche, consacré aux fonctions du langage, mais dans l’hémisphère droit.
Nous l’avions déjà constaté, sans pouvoir l’expliquer : les esprits sarcastiques, peu nombreux au PS, sont légion à l’UMP. Mais, selon l’étude américaine, on peut perdre sa capacité à être sarcastique en prenant un coup à la tête.

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, est à nouveau mis en cause par la justice.

Le premier ministre Congolais mis en cause par la justice, c’est la une du journal paru ce jeudi dans la presse Congolaise. C’est pas possible s’exclame un compatriote. Mais, pourquoi ? et tant d’autres questions que cette information suscite. Pas de réponse pour l’instant. Cela m’arrive pas tout les jours en RDC. Mais non, c’est pas une utopie. Au fait, c’est pourtant vrai. Seulement que cela se passe en Israël. Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert est à nouveau mis en cause par la justice. A nouveau ? c ‘est pas drôle. Mais pourquoi ? Des sources proches affirment qu’il est poursuivi pour une affaire de pollution d’eau en France. C’est du n’importe quoi. Pollution de l’eau suite aux déchets d’uranium déversés dans une rivière. On en parle dans la presse française ce jeudi matin. Ce n’est pas une affaire Israélienne. C’est une affaire qui concerne les Français. Comment les atteindre ? quoi de mieux qu’un spectacle sur l’environnement. Spectacle ! pour un sujet aussi sérieux que l’environnement ? en parler dans une mise en scène ? Joseph Couturier, auteur, il y a deux ans d’un spectacle sur l’environnement se défend : « C’est un média fédérateur par lequel on touche plusieurs classes de la société et qui permet des transmettre des idées ». Pour le casting, Couturier recrute les acteurs au sein des partis politiques de la France. Il y a plus des membres de l’UMP que des socialistes. Encore un problème. Une marche est organisée pour protester contre la présence en grand nombre des acteurs UMP que du PS. Joseph Couturier, invité du journal de France soir se base sur une étude des chercheurs américains sur le cerveau. Selon cette étude dans le cerveau le sarcasme réside dans la cinquième circonvolution temporale. Scientifiquement, il parle de parachippocampal gyrus, pas facile à prononcer ni à retenir. Et c’est dans l’hémisphère droit. Couturier, l’auteur se défend toujours : « Nous l’avions constaté, sans pouvoir l’expliquer :les esprits sarcastiques, peu nombreux à PS sont légion à l’UMP ».
De quoi réconforter le cœur du pédégé de la société générale de spectacle. Oh là là, pas Pédé, j’ai. Plutôt, le président délégué général de la société générale, permettez mais la répétition, envisage déjà des beaux jours pour son entreprise. Pas de quoi attiser une tension diplomatique et militaire entre Moscou et Tbilissi au sujet de l’Abkhazie.

Pouvoir d’achat partir quand même :malgré le contexte difficile, trois français sur quatre partiront en vacances cet été. En dépensant moins et en guettant la bonne affaire.
TF1 : PPDA des adieux en prime time
Tour de France : le sacre du grimpeur nommé Ricco
Informatique : Une faille de sécurité a mis la toile en péril.
Ingrid Bétancourt :elle parle de Dieu, de la jungle ; de la solitude, des Farc, de la politique

Des adieux, et bien oui des adieux de PPDA qui se voit volé la vedette par le sacre du grimpeur nommé Ricco. Le tour de France, occupe bien les Français accoutumés aux journaux parlés de PPDA. Ils ne se lasseront pas si tôt, ces téléspectateurs de la France.
Ingrid Bétancourt, libre, elle fait parler d’elle. Mais, non, elle se lance dans l’évangélisation. Elle parle de Dieu, de la jungle, de la solitude, des FARDC, de la Politique. Dans son combat dans la jungle avec les FARDC, elle ne s’est pas arrêtée en politique. Pendant ses moments de silence, dans la solitude, elle n’a pas manqué d’avoir une pensée pieuse et un regard tourné vers Dieu. Elle nous en parle. De quoi réconforter les cœurs des vacanciers dont les portes monnaie sont mis en mal. Partir pour les vacances cet été n’est pas aisé pour plusieurs. Certains d’entre eux disent, partir quand même, malgré le contexte difficile. Trois français sur quatre partiront en vacances cet été. En dépensant moins et en guettant la bonne affaire. Bonne affaire ! Ingrid en sait quelque chose. Et sa bonne affaire, pour le moins qu’on puisse dire c’est sa libération et la jungle qui l’ont rapprochée de Dieu. Et les FARC qui la detenait captive, répondent en empruntant des concepts informatiques :une faille de sécurité a mis la toile en péril.

Deuxième idée

Victoire d’étape de Ricco au tour de France, il y a de quoi faire la une des journaux de ce soir. Mais, par tradition je préfère une Une politique, je penche pour la libération de Ingrid Bétancourt. Elle ne manque pas de quoi meubler le temps d’antenne. Elle parle de Dieu, de la Jungle, de la solitude, des FARC et de la politique. C’est mieux que des adieux en prime time de PPDA. C’est triste, mais il est obligé de le faire ; congédié. Malgré cela, il ne perd pas son pouvoir d’achat, surtout en cette période estivale. Les vacances, il faut se les offrir. Malgré le contexte difficile, trois français sur quatre partiront en vacances cet été. En dépensant moins et en guettant la bonne affaire. Etre vigilant pour ne pas être pris au dépourvu, comme certains informaticiens. Une faille de sécurité a mis la toile en péril.

dimanche 13 juillet 2008

Le rythme

De plus en plus on se plonge dans le bain de la vie à l'étranger. la préparation poursuit son cours normal, mais depuis quelques jours, je me sens un peu déconnecté de la réalité politique et sociale de mon pays, la RDC. mais, pendant mes cent pas, une idée ma traversée la tête, le sens de notre hymne national. je crois qu'à voir de près, cet élement de valeur national est porteur d'une grand message que l'on ferait mieux de comprendre pendant son exécution. je crois que nous devrions refléchir pous donner un sens à notre société, voire fonder nos projets de société en partant des messages contenus dans notre hymne national
Bon dimanche.

samedi 5 juillet 2008

Le week end

Salut les amis, aujourd'hui c'est le wee end. mais depuis vendredi, je ne savais pas à quoi ressemble les week end à Lille.Voilà que Vendredi après midi, j'ai pu joindre mon grand père qui vit à Lille. Et au téléphone nous nous fixeront un rendez vous pour samedi dans la mi journée. La soirée du vendredi était agréable. Nous l'avions passée chez notre directeur avec les autres collègues et un groupe d'étudiantes australiennes en visite à l'ESJ. Ce soir là nous avons mangé et dansé, parlé et discuté avec les autres. mais, encore une fois je m'étais égaré avant d'arriver chez notre directeur. Il habite sur une rue qui porte le meme nom avec une autre. Voilà que je me retrouve un peu loin de son domicile. Que faire pour me retrouver, je pose la question à un monsieur que je rencontre. Coup de chance. il est sympa et me guide jusqu'à proximité de ma destination rue Roger Salengro. Voilà que je marche, jusqu'au numéro 8, et rejoint les amis. Nous continuons la fête, jusque tard. Samedi matin, je quitte difficilement mon lit, repersécution de la fatigue de la veille. Nous devons nous rendre à une banque pour prendre rendez vous, afin d'ouvrir un compte. Et bien, c'est la culture. On traite avec les banques, on paie certaines factures avec les cartes bancaires. On a accès à certaines autres choses que par voie bancaire. Pendant ce temps, mon grand père m'attend dans les parages. Je le rejoins, direction, Lille sud, dans le quartier Haubourdin. Pour une fois, depuis près d'une semaine en France, je rencontre ma grand mère française, et mes oncles français. L'accueil n'est pas trop éloigné de l'afrique. Et dire que c'est pour la première fois que je les rencontre. je passe des bons moments, je mange le fufu, comme à Kinshasa, avec les feuilles de manioc et du poisson et le poulet. Vraiment, il n'y a rien de bon que de se retrouver en famille. Ce plan typiquement congolais a été préparé par ma grand mère. Et pendant que nous étions à table, je pose une question de curiosité, pour savoir comment elle avait appris à faire cela. la réponse est toute simple, c'est le grand père qui est a été son formateur. Coup de chapeau aux deux, formateur et élève. Cela prouve combien les rencontres inter culturelles peuvent être enrichissantes. A mon retour, la famille m'offre mes premiers ustensiles de cuisines. Génial. les photos, prochainement. Bon week end.

jeudi 3 juillet 2008

Un tour dans Lille, on découvre son histoire











Au quatrième jour de ma vie à Lille, je me suis senti plus détendu que d'habitude. Au fait, nous avons effectué une visite guidée avec notre formatrice Géraldine. Par moment nous nous perdions dans la prise des photos de la ville, des gares, et autres lieux visités.
Nous avons fait un tour au marché de Wazemmes. Voilà, un marché à l'architecture africaine, avec des articles africains, des vendeurs à la criée, bien plus, une gamme variée d'articles d'afrique et d'orient. En tout cas, je me suis pas senti dépaysé. J'ai rencontré un monsieur, qui appelait les acheteurs. Franchement, je n'avais rien entendu de ce qu'il disait, dans une langue que je ne comprenait pas. Je poserai la question à notre formatrice. A elle me dire que le monsieur parlait Français.
Dans notre promenade, j'ai de temps à autres remarqué que des gens dans cette ville peuvent s'embrasser chemin faisant, d'autres jouer à la guitare dans des places publiques. Et, oui, c'est la liberté et les droits qui sont garantis à tout un chacun. Et sur le plan historique, la visite m'a permis de comprendre le sens de la mémoire collective qui est préservée. Après des années, la ville de Lille garde encore les marques de son passé même, douloureux. Force est de constater que dans mon cher beau pays, les rues et autres lieux historiques sont débaptisés, soit spolliés tout simplement. Et ainsi, les générations futures n'auront pas assez d'opportunités de connaître ce qui s'est passé à une certaine époque.
Or, si mes souvenirs sont bons, il y un morceau du début congolais, notre hymne national, où l'on chante,... que nous léguons à notre postérité. Qu'allons nous léguer à notre postérité? Une question qui vaut la peine d'être posée dans ce pays au riche passé colonial. Pays où plusieurs président se sont succédés. Et si, notre ministère de la culture, pas seulement ce dernier, mais aussi ceux qui ont une parcelle de pouvoir peuvent mobiliser leurs éfforts pour préserver notre patrimoine nationale, cela serait vraiment un héritage réel pour les générations futures. Quoi que douloureux, un passé le reste. Les allemands, et l'histoire des nazis en est un exemple éloquent.
Contemplons la beauté de la ville.


mercredi 2 juillet 2008

La table de ma chambre


Je reflechis encore sur mon logement et voilà que jusqu'à présent je ne sais pas encore si je dois quitter la cité universitaire, ou bien y rester?

Mais je vous donne une idée de la table de ma chambre. Il y a aussi un lit et des meubles dans cet appartement. Oh là là, je ne rêve pas d'un appartement, plutôt que d'un simple logemen.

Sécurité sociale et assurance, quoi de mieux? Croire en l'avenir


Au troisème jour de l'initiation à l'ESJ de Lille, je me rend compte qu'il y a une masse importante d'information, de données et autres choses à savoir afin de mieux vivre dans cette société, où la culture de l'écriture est présente partout. Aux coins de rues, des carrefours et à différents endroits, gare etc., il y a des écrits et toutes autres indications. Et bien en cette journée, j'amasse une quantité importante d'informations et indications sur la sécurité sociale, l'assurance maladie, l'ouverture de compte, comment se faire soigner et autres. Là encore, il faudrait avoir la bonne information pour ne pas se retrouver dans des problèmes. Mais, c'est pas facile, surtout lorsque l'on vient d'un pays ou l'oralité est présente. D'abord il faut bien comprendre le fonctionnement du système sociale, et puis se mettre dans l'application des bonnes pistes de solutions. Que faire en pareille circonstance? Prendre le temps d'assimiler toutes les informations et puis appliquer ce que tu pourras.

A plus, avec un regard d'espoir vers l'avenir.
Un mot pour ceux qui comprennent ces langues,
Kimya ezala, ditalala dikala ku, ndembama vuanda na beto, muand yikaal bilengel buii tuut boos

mardi 1 juillet 2008

Problème de Photo


Je n'arrive presque pas à vous mettre en ligne mes photos. je tente encore une fois de plus. Bon amusement. Et cette fois c'est la meilleure. A très bientôt, pour d'autres histoires. Autrement dit masolo. A Zaventem, Bruxelles, dans l'attente de la correspondance pour Paris. Déjà, l'avion un retard. on attend evec mua bobangi, une peur non justifiée.

Les angoisses de mon arrivée

Je crois que, il y a des moments que l'on aimerai revivre au loin. De fois lorsqu'ils nous arrivent nous ne sommes plus en mesure de quitter ce à quoi nous tenons et étions habitués. Depuis près d'une année, j'attendais effectuer un voyage d'étude. Aller poursuivre mes études de journalisme à l'école de journalisme de Lille. Le jour du voyage arrive, je sens que mon coeur reste encore attaché à mon pays la RDCongo. Mais aussi, je dois me parfaire dans le travail qui est le mien, le journalisme. Tout les documents sont disponibles, les formalités pour le visa, tout s'arrange en moins d'une semaine. Le soir du samedi 28 juin, je prend mon vol pour Bruxelles. je suis heureux de revoir mes amis qui vivent depuis un temps en Europe. Mais un chagrin me pince le coeur, celui de laisser mes proches. C'est juste pour un moment. Aussi, c'est mon premier voyage en Europe, comme un Gaou à Paris. Mais, je vous livrerai quelques photos de ce voyage dans l'avion. Et quelques autres photos de moi. C'est parti pour la publication de mes photos sur mon blog.