vendredi 26 septembre 2008

Yandi ve, Yandi kaka, Yandi mosi me Kuenda

Il est 01h03, à Paris. Ce 26 septembre, j'ai appris dans la soirée la démission du Premier ministre congolais de la République Démocratique du Congo.
Une démission qui soulage une certaine opinion. "Il était temps qu'il dépose le tablier, parce que nous n'avons rien vu comme réalisation sur terrain", argumente t-on pour la défense.

A voir l'environnement politique, il n'est pas facile de faire passer des idées et de les mettre en application. L'alliance du premier ministre semblait être motivée par le soucis d'influencer le pouvoir de l'intérieur. Où en sommes nous? Les alliances ne suffisent pas pour faire évoluer la démocratie d'une part et le vécu quotidien des congolais d'autre part.

Une autre tendance dira, le Premier ministre n'avait pas toutes les marges de manœuvre et ne disposait pas des moyens de sa politique. Alors, pourquoi avoir attendu tout ce temps? Est-ce une fuite en avant, à l'approche des dates face aux 5 chantiers?
Peut-être que l'on espère en des jours meilleurs, ou à un éventuel dénouement de la situation.
dans une certaine mesure, cela n'a pas était possible pour le chef du gouvernement.

L'expérience du premier a-t-elle était placée à rude épreuve? Mais, l'argument soutenu par les défenseurs de l'alliance était que: la sagesse, mise aux côtés de la jeunesse apporterait des résultats pour le développement de la RDC.

Dans les mileiux Kinois, Yandi ve, entendez : pas celui là. C'est ainsi que l'on désignait le premier ministre démissionnaire. Les querelles intestines ont fini par avoir raison sur la patience du chef de l'exécutif congolais. S'il en avait;yandi me kuenda.

Mais pourquoi avoir attendu pendant tout ce temps avant de déposer sa démission?
Aujourd'hui, c'est au tour de Yandi ve, de dire, munu ve. Pas moi. A qui reviendra ce siège? Qui l'occupera? Donnera t-on encore une autre chance aux alliances politiciennes?
Je crois que pour une certaine frange de la population, c'est la démonstration du désespoir que vivait déjà des congolais, qui dans le silence, d'autres dans l'agitation avec des marches et autres mouvements de contestation.
A quel sein les congolais peuvent se vouer? Et quel avenir pour ce beau pays tiraillé par des guerres?
L'avenir nous le dira.
Yandi ve, me kuenda ka yandi.Lui même qui sanctionnait le départ de certaines personnes du gouvernement s'en va.
Pour quel résultat et pour quel bilan?
D'autres langues se délient en disant que, l'homme de Limete avait bien vu. Comme si l'histoire lui donnera toujours raison. Et là encore, les fait le confirme.
Sont-ils fanatiques? C'est possible. Mais, regardons les faits en face, et assumons nos choix. Et en politique, assumons nos actes. Plusieurs milliers des congolais espèrent en ce pays et en son développement.

Entre le Congo et le Congolais, qui vaincra?
La victoire de plusieurs vaut mieux que celle d'un individu. Je pense. Mais, l'impulsion d'un peuple peut partir d'une personne. Voilà le sens de l'espoir des congolais en leurs dirigeants. Du moins pour ceux qui continuent a en avoir. Beaucoup d'entre eux n'espèrent plus en rien.
L'espoir fait vivre dit-on. Allez, courage! Rdc en marche et pas en marge.