samedi 9 août 2008

Comme à la Foire d'autres temps


Nostalgie de la FIKIN

Le 38e festival interceltique, ce sont les conférences, les concerts en plein air ou en salle. C’est aussi le parc d’attraction. On y trouve des auto tamponneuses, des jeux vidéo, des motos qui redonnent l’impression d’être dans une vraie compétition. Il y a des casinos et le bateau pirate qui draine du monde. Pour se tourner la tête et se donner un peu de frayeur, les festivaliers vont à la chenille. Le jour, le parc ne produit pas le même effet que la nuit. Les jeux de lumières clignotent. Lorsque le bateau pirate monte à la verticale, on entend des cris.
Loin des jeux électroniques, il y a des vendeurs de peluches. On y achète un petit animal ou une poupée. Un autre stand propose des canards en plastique qui font la ronde dans un bassin.

Une petite fatigue ? Des bancs permettent de se reposer.
Et voici un homme-automate, peint en gris. Ses mouvements ressemblent à ceux des marionnettes vendeur des jouets de canards qui font la ronde dans un bassin. Il pousse des petits cris. Il siffle. De sa bouche ne sont aucune parole. C’est un monde de rêve. Dès qu’il est temps de partir, les enfants protestent.

Et la musique ! Une musique qui vient de toutes parts autour de ce parc en plein milieu de la place Jules-Ferry. Des bars lancent la musique à fond pour le bonheur de leurs clients. Lorsqu’il n’y a pas un DJ, c’est un groupe qui se produit. Et c’est encore de la musique.

Il y a des dizaines d’années, mon pays la République Démocratique du Congo disposait d’une foire internationale où une grande gamme de jeux, des chenilles et des auto-tamponneuses attiraient les vacanciers.
Lors des premiers pillages de 1991, tout a été détruit. Dans cet espace vide se construit petit à petit des pavillons. Avec les jeux, le rêve a disparu.

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