mardi 5 août 2008

"Viva, viva galitia"

On se défonce à fond...

Le 38ème festival interceltique présente deux visages de la place Jules-Ferry
Un visage de nuit et un autre de jour
A 10 heures, la ville qui s'est endormie dans un flot de danses et de bière se réveille avec une gueule de bois. Le coiffeur prend soin de son client. Pas d'autres en attente comme d"habitude
Après avoir bu, cette sensation de non gout dans la bouche avec cette lourdeur à ne pas se décider à démarrer la journée. Même le parc d'attraction.
Les enfants viennent au parc accompagnés de leurs parents. Ils font la grasse matinée.
Par terre, 100 mètres plus loin, une bande de cinq jeunes ébouriffés, visiblement souls et paumés font la manche dans une rue où les passants sont absents.
Ils tuent l'ennui à coups de cigarettes, à raison d'une tige pour cinq toutes les vingt minutes.
Il aura fallu parcourir deux cents mètres pour rencontrer le premier marchand de gâteaux., chocolats et kouignettes.
A 10heures passées, il fait plutôt lève-tôt dans cet environnement de ville morte.
En fait, la ville reprend des forces pour traverser une autre nuit de folie. Car depuis le début du festival, les gens vivent comme des chauve-souris.

Quels contrastes ! La veille et jusque tôt ce matin, les festivaliers se bousculaient. La circulation dense, les musiques à fond, et danses à volonté, danses bretonne ses rondes ou danses plus métissées avec des touches rock, rap ou jazz.

Après le passage de la tornade festivalière, la vie reprend doucement. Les bureaux de l’hôtel de police sont ouvert. Mais, le palais de congrès reçois déjà ses premiers venus, ils se dirigent vers l’auditorium pour le master class ( séance d’information et de pratique musicale). Les festivaliers attendent le temps de force pour une nouvelle journée. « Le festival est long et populaire. » Ce qui fait penser à une phrase de feu le président de la République Démocratique du Congo Laurent Désiré Kabila qui déclara face à l’agression étrangère, « la guerre sera longue est populaire ».

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