jeudi 3 juillet 2008

Un tour dans Lille, on découvre son histoire











Au quatrième jour de ma vie à Lille, je me suis senti plus détendu que d'habitude. Au fait, nous avons effectué une visite guidée avec notre formatrice Géraldine. Par moment nous nous perdions dans la prise des photos de la ville, des gares, et autres lieux visités.
Nous avons fait un tour au marché de Wazemmes. Voilà, un marché à l'architecture africaine, avec des articles africains, des vendeurs à la criée, bien plus, une gamme variée d'articles d'afrique et d'orient. En tout cas, je me suis pas senti dépaysé. J'ai rencontré un monsieur, qui appelait les acheteurs. Franchement, je n'avais rien entendu de ce qu'il disait, dans une langue que je ne comprenait pas. Je poserai la question à notre formatrice. A elle me dire que le monsieur parlait Français.
Dans notre promenade, j'ai de temps à autres remarqué que des gens dans cette ville peuvent s'embrasser chemin faisant, d'autres jouer à la guitare dans des places publiques. Et, oui, c'est la liberté et les droits qui sont garantis à tout un chacun. Et sur le plan historique, la visite m'a permis de comprendre le sens de la mémoire collective qui est préservée. Après des années, la ville de Lille garde encore les marques de son passé même, douloureux. Force est de constater que dans mon cher beau pays, les rues et autres lieux historiques sont débaptisés, soit spolliés tout simplement. Et ainsi, les générations futures n'auront pas assez d'opportunités de connaître ce qui s'est passé à une certaine époque.
Or, si mes souvenirs sont bons, il y un morceau du début congolais, notre hymne national, où l'on chante,... que nous léguons à notre postérité. Qu'allons nous léguer à notre postérité? Une question qui vaut la peine d'être posée dans ce pays au riche passé colonial. Pays où plusieurs président se sont succédés. Et si, notre ministère de la culture, pas seulement ce dernier, mais aussi ceux qui ont une parcelle de pouvoir peuvent mobiliser leurs éfforts pour préserver notre patrimoine nationale, cela serait vraiment un héritage réel pour les générations futures. Quoi que douloureux, un passé le reste. Les allemands, et l'histoire des nazis en est un exemple éloquent.
Contemplons la beauté de la ville.


2 commentaires:

Clara a dit…

C'est en lisant de tels posts qu'on se rend compte de la richesse d'un regard étranger sur la France. On se plaint beaucoup des attaques à nos droits. N'empêche qu'en France, on a le droit de s'embrasser dans la rue. Et même ça, ce n'est pas une évidence partout.

Clara a dit…

Ce monsieur qui appelait les acheteurs, il ne parlait pas ch'ti par hasard ? Ca ressemble à du français... sauf qu'on ne comprend rien !!!
Cher Jacques, tu n'es pas le seul à être interloqué. De nombreux français ont du mal à comprendre ce patois... Qui est très riche et attachant ! Les imbéciles s'en moquent. Mais le ch'ti, ça fait partie de l'identité de Lille.