vendredi 6 février 2009

En toute légalité

La présence des troupes Rwandaises encore marquée sur le sol Congolais. A la différence cette fois, elles ont une mission officielle. Au fait, une mission qui s'apparente à un aveu de faiblesse ou d'incompétence, aider l'armée congolaise à traquer les rebelles Rwandais qui se cachent au Congo.

Peut-on dire que l'armée nationale congolaise a été incapable de traquer les combattants FDLR et autres forces négatives qui se cachent ou qui s'abritent sur ce sol? Par forces négatives, doit-on penser qu'il existe des forces positives? A ceux qui énoncent les concepts de savoir ce qui se cache derrière ces mots. De fois, ils sont vide de sens. C'est aussi pour justifier et masquer certaines actions subversives.

Revenons à l'armée congolaise. Comment une armée étrangère, dont les populations gardent des souvenirs de rafles, tueries et exactions peut-elle revenir la tête haute pour vivre au côté de celles-ci. Pour ne pas parler de l'incapacité ou de faiblesse, pensons à ce que la population peut ressentir en son fort intérieur.
Pourra-t-elle exprimer son exaspération un jour? Face au retour de la force positive étrangère légale, la population pourra se faire entendre en cas de dérapages?
Il est tôt d'en savoir quelque chose. Sera t-elle peut-être soumise à la docilité.

Au niveau de la diplomatie, n'y aurait-il pas d'autres enjeux qu'une simple traque, poursuite des combattants étrangers sur le sol congolais? Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avec des guerres, tueries et son lots de souffrances infligées au population pour envisager pareille solution?
Certaines langues diraient que c'est encore une fois au peuple de payer le tribut des hommes du pouvoir. Si cette décision est diplomatique, assistons-nous à une diplomatie qui tient compte des intérêts des populations sur son territoire?
C'est possible. Mais les événements antérieurs sont éloquents sur la suite des événements.
N'aurait-il pas fallu au préalable faire comprendre cette démarche d'impuissance des forces militaires nationales aux populations avant de passer à l'acte?

"C'est décidé un point, c'est tout terminé". Cela fait penser à un personnage du film "Mobutu le roi du Zaïre". Voilà le politique a décidé, la diplomatie aussi. Et la population assiste impuissante, sans voix à ce qui est décidé pour ou contre sa volonté.

Si une armée nationale n'a pas pu être capable de défendre l'intégrité de son territoire en demandant secours à une armée qui a tenté d'occuper une partie de ses terres, à quel saint le peuple peut se vouer?
Il serait commode de dire, "à quel diable se vouer?" et se demander de quel côté se trouve les pouvoirs, ou mieux certains acteurs de la scène politique.

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