mardi 10 février 2009

Cent jours comme un

Ce mardi 10 février 2009, le gouvernement congolais du premier ministre Adolphe Muzito totalise 100 jours.

Vite! les partis politiques, les forces vives et la population font la messe du bilan. Que retenir de ce gouvernement? Les concepts sont flous d'une personne à l'autre. Autant qu'on se trouve du côté de la population, de la majorité au pouvoir ou de l'opposition, on jongle avec les vocabulaires.
Est-ce une évaluation, un bilan, un point à mi-parcours ou autre chose?

Une chose est sûre, les regards se tournent vers le gouvernement d'un pays aux dimensions continentales pour évaluer son action.
Tâche pas aisée à accomplir. L'étendue du travail étant énorme ou gigantesque. Ca dépend.

Voyons, un gouvernement qui arrive dans un pays où les infrastructures sont quasi inexistantes, les routes dans "un état de délabrement très avancé", l'éducation pratiquement au point mort, la fonction publique, un cadavre dont le corps en décomposition, ne veut pas rendre l'âme, sans parler du pouvoir d'achat avec la dévaluation monétaire hyperflagrante. Par quel bout prendre ce qui ressemble à un monstre à plusieurs visages et qui souffre de plusieurs maux?

Vrai casse-tête, mieux, "brise-espoir". Après 100 jours, quelle action pourrait émerger de cet océan de problèmes à résoudre? Un vrai pari ou un défi?

Une image prisée par les chrétiens de mon pays me revient. On dit souvent," mille ans devant les hommes, c'est comme un jour devant Dieu". La métaphore pourrait s'appliquer sans peine.
"Cent jours à la tête d'un gouvernement congolais, c'est comme un jour." On a du moins l'impression de faire du sur place. Oui du sur place. Les roues patinent dans le bourbier congolais. Est-ce pour autant qu'on doit croiser les bras?
Un voyage de mille kilomètres commence par un pas, dit-on.

Une certaine opinion apprécie les efforts de ce gouvernement sur le plan sécuritaire. L'arrestation de Laurent Nkunda qui donne une lueur d'espoir à la population de l'EST n'est pas infime. Qui veut crier au triomphalisme peut y aller. Mais, il y a encore du travail. Et le gouvernement au lieu d'avoir du pain sur la planche, il a une pierre. Il joue dans une partie de foot avec un arbitre aveugle, une balle en fer, et les supporters muets.

1 commentaire:

Unknown a dit…

he ben c'est exactement cela.
cent jours au pouvoir restent egals a un seul une fois de plus dans ce pays...........