vendredi 2 juillet 2010

I have a dream : Souvenirs du Cinquantenaire de l’indépendance en RDC

Oh là!
Je fais un rêve ou j'ai fait un rêve? Soit, bref. C'est un rêve dans tout les cas. Je rêve de voir un jour les monuments des héros nationaux. Pas des zéros! Mais, de quoi je parle. Je me mêle les pinceaux. Au fait, je rêve du cinquantenaire.

Ce 30 juin 2010, la République Démocratique du Congo aura vécu son Cinquantenaire d’indépendance. Le sujet est sur toutes les lèvres. Dans les médias, les invités se relaient sans cesse. Chacun y va de son souvenir, commentaire et l’âge qu’il avait en ce moment. En musique ? La version originale de la chanson emblématique Indépendance Tshia Tshia, rivalise avec les versions revues par la jeunesse.

Que des bons moments se souvient-on. La presse n’est pas en reste. Plusieurs journaux locaux en ont fait leur « Une ». Cinquante ans, ça se fête. Dans plusieurs villes de la RDC, des défilés sont organisés en commençant par Kinshasa. Si certaines personnes n’ont pas voulu défiler pour exprimer leur mécontentement de voir l’organisation mettre autant de moyens dans cette fête, d’autres sont allées au défilé pieds nus. Mécontentement d’un autre genre.

Un peu partout, les rues sont recouvertes du drapeau national. Les villes brillent de mille feux. Et les feux d’artifices ? Dans une ville de l’Est du pays, leurs détonations ont créé un mouvement de panique. Les habitants qui ne savent pas faire la différence entre les coups de canons et ceux des feux d’artifices ont cru que les armes reprenaient droit de cité.

Somme toute, le Cinquantenaire de l’indépendance aura vécu avec les propos du Président de la République qui semble marquer les nouvelles bases. Il a appelé à une révolution morale. Espérons qu’il sera entendu après la campagne de tolérance zéro dans l’administration de l’Etat qui a produit ses fruits. Les déviants à la morale ont la promesse d’être punis.

Est-ce que ce Cinquantenaire aura apporté le vent du passage de la parole à l’acte en RDC ? Les prochains jours nous permettrons d’y voir plus clair si nous ne versons pas dans l’oubli.

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